samedi 14 juillet 2012

Minolta Sr-1s: 1967. 

Anachronisme l'année qui suit la sortie du SRT 101, une version modernisée du SR 1, boîtier "bas de gamme" réflexe 35mm à obturateur à rideau.



Le SR-1s est une version "améliorée" du SR-1 produit depuis 1959. Cette version a été lancée par Minolta un an après le lancement du SRT101. C'était en fait une version bas cout pouvant servir de deuxième boîtier bien que ne possédant pas de cellule intégrée (une cellule externe CdS pouvait néanmoins être connectée et couplée à la vitesse grâce à la griffe frontale déja présente sur les versions antérieures). Le boîtier disposait de la forme "moderne" disposant du viseur rectangulaire déja utilisé sur les SRT101 et SRM. Cette version a perdurée jusqu'en 1971 date de sortie du SRT100


 Quelques caractéristiques :
 
 -Miroir à retour rapide
 -Diaphragme automatique
 -Blocage du miroir en position haute

Minolta SR-1 : 1959


Version "grand public" du SLR de Minolta avec une vitesse maximale de 1/500. Ce modèle fut fabriquée de 1959 à 1964 avec différentes "variations" au fil du temps : Changement de coté du marquage, utilisation d'un boîtier plus arrondi sur les versions récentes, boîtier noir, contrôle de la profondeur de champ. La dernière version nommée SR-1s possédait une vitesse maximale de 1/1000 s comme son honorable prédécesseur le SR-2.



 Principales caractéristiques :
  -Miroir à retour rapide
 -Diaphragme semi-automatique
 -Obturateur plan focal horizontal
 -Vitesse de 1s à 1/500, pose B
 -Retardateur

Il était fourni en standard avec un objectif Rokkor f1,8 de 55mm. Cet objectif annonce le démarrage d'une longue lignée d'objectifs à monture baïonnette MC compatible et encore utilisable jusque sur le dernier boîtier non autofocus de la marque : le X-700

Minolta SRT 101: 1966.


Premier Réflexe 35mm avec mesure à travers l'objectif à pleine ouverture (TTL). Obturateur à rideau, B,1s ai 1/1000eme. Mode manuel.


Le SRT 101 a fait date dans l’industrie photographique. Pour la première fois, un fabricant vendait un reflex doté à la fois d’une mesure TTL (Through The Lens, à travers l’objectif) et d’un diaphragme complètement automatique ! Tous les concurrents offraient l’un ou l’autre, mais le SRT 101 fut le premier à combiner ces deux caractéristiques. Cela permet à l’utilisateur de cadrer, faire la mise au point, régler le diaphragme et la vitesse et prendre une photo sans avoir à fermer le diaphragme à aucun moment !

Cela a été rendu possible par une modification de la monture, désormais appelée MC (Meter Coupled : couplé à la cellule). Les optiques plus anciennes peuvent toujours être utilisées, mais il faut alors fermer le diaphragme pour faire la mesure.

L’autre changement d’importance est le système de mesure de la lumière. Non seulement la mesure se fait à travers l’objectif (TTL), mais le système de mesure est très moderne et a été beaucoup applaudi à l’époque : l’appareil n’a pas une, mais deux cellule CdS. L’une d’entre elle fait la mesure sur la partie supérieure de la photo alors que l’autre la fait sur la partie inférieure. La mesure finale est donc une mesure pondérée des deux cellules, et elle est très précise !
En effet, dans de nombreux cas, la partie basse de l’image est plus sombre que la partie haute : la mesure CLC prend ce facteur en compte !

Le viseur est également bien pensé et informatif : le verre de visée est très clair et possède une zone de micro prismes, la vitesse choisie est rappelée dans le bas du viseur alors que les aiguilles de la cellule sont sur la droite.

La qualité de fabrication est extraordinaire. Bien que complexe (plus de 1.000 pièces), l’appareil est composé presque uniquement de métal : sa solidité et sa fiabilité sont devenus légendaires (certains l’appellent « le tank »). Il peut fonctionner dans presque toutes les conditions ; et l’obturateur n’a pas besoin de piles pour fonctionner. Le SRT 101 a un retardateur, un bouton de test de profondeur de champs encliquetable et un bouton de relevage manuel du miroir (sauf sur les derniers modèles).

Le SRT 101 était disponible en finition chromée ou noire, les deux versions sont présentées ici. Les versions noires sont moins courantes que les chromées.

Le SRT 101 est un appareil étonnant, qu’il est – presque – impossible de casser ou de bloquer. Il est parfait pour les débutants (et les apprentis Indiana Jones). L’appareil était vendu à l’époque avec un 58 mm 1:1,4 très ouvert, et il marque le début d’une lignée d’appareils qui ne s’éteindra que 15 ans plus tard.

Minolta ER: 1963.


Réflexe 35mm à objectif fixe Rokkor TD 2.8/45mm et mode automatique grâce au posemètre sélénium.


En 1960, la plupart des fabricants proposaient plusieurs boîtiers SLR 35mm intégrant une cellule. Dans le même temps, Minolta ne proposait que des boîtiers pourvus d'une cellule externe en accessoire comme celle des SR-1 ou SR-3.
Pour combler ce trou dans la gamme, Minolta lança le ER, boîtier incluant une cellule intégrée, mais ce boîtier comportait quelques lacunes, rendant celui- moins fonctionnel et moins flexible, comme le fait de ne pas avoir de retardateur et d'objectif interchangeable.
Pour combler ce dernier point, Minolta proposait, en option, des convertisseurs optiques se vissant sur le devant l'objectif.

Principales caractéristiques :
-Cellule sélénium intégrée (la sélection de la vitesse, détermine l'ouverture)
-Une lampe verte dans le viseur indique la bonne luminosité
-Vitesse de 1/30 à 1/500, pose B
-Objectif f1:2,8 45mm (convertisseurs optiques en option)
-Sensibilité 10 à 400 ASA

Minolta SR-7 : 1962.

Premier réflexe 35mm équipé d'un posemètre couplé au Cds. Mode semi-automatique.


Sorti en même temps que le SR-1 Model V, le SR-7 Model V adopte la même esthétique nouvelle : des angles plus carrés, un fronton réduit et un prisme moins haut, un boîtier moins galbé.
Le logo "Minolta" migre sur la face en triangle du prisme.
Le viseur devient rectangulaire, ce qui sera la norme par la suite sur tous les SRT.

La cellule intégrée n'est pas TTL : la mesure se fait au travers de l'oeil circulaire sur la face gauche de l'appareil. Un poussoir au-dessus des prises de raccordement du flash permet de faire la mesure en éclairage faible. Le bouton des vitesses est couplé à l'échelle des diaphragmes sur laquelle vient se positionner l'aiguille du posemètre. Comme il n'y a encore aucun couplage avec la bague des diaphragmes, il faut reporter la valeur lue sous l'aiguille sur l'objectif, et faire, le cas échéant, les corrections voulues, notamment en cas d'utilisation de filtre.

Le bouton "on/off/BC", qui se retrouvera ensuite sur tous les SRT, fait ici son apparition, mais le contrôle de pile (BC) ne donne aucune indication dans le viseur : l'aiguille du posemètre, visible sur le dessus de l'appareil, vient au regard d'un point rouge quand la pile est pleine.

Les autres caractéristiques sont celles qui seront désormais classiques dans la gamme reflex Minolta :

- Obturateur toile à défilement horizontal.
- Vitesses de 1s à 1/1000 ème, pose B
- Synchro flash au 1/60, prise X et FP
- Mise au point sur microprismes.

Toujours dans la série des SR, le Minolta SR-3 :

A la fin des années 50, le SR-2 était un boîtier techniquement très en avance mais excessivement onéreux,pourtant il n'incluait pas la possibilité de connecter une cellule, alors que ses concurrents possédaient déja cette fonction.
En 1960, Minolta décide de lancer le SR-3 avec en option la possibilité de connecter une cellule sélénium sur un clip.


Deux versions ont été produites :

 -La première version sortie en 1960, possède un diaphragme semi-automatique, ainsi qu'un stigmomètre.
 -La version la plus récente, sortie en 1971, posséde un simple dépoli ainsi que le retour automatique du diaphragme à pleine ouverture après le déclenchement.

Minolta a aussi modifié ses optiques Auto-Rokkor, pour prendre en compte cette fonction.

Principales caractéristiques :

Miroir à retour rapide
Diaphragme semi-automatique ou automatique dépendant du modèle.
Obturateur plan focal horizontal
Vitesse de 1s à 1/1000, pose B
Retardateur

Fourni en standard avec un objectif Auto-Rokkor f1,8 de 55mm.

Le premier reflex crée par Minolta :

Minolta SR-2: 1958.

Premier réflexe 35mm Minolta. Miroir à retour instantané et diaphragme automatique. Obturateur à rideau B, 1s au 1/1000eme. Inaugure la baïonnette Minolta.

Premier boîtier SLR développé par Minolta pour concurrencer Asahi. Curieusement cette version s'appelait SR-2, mais à cause de son prix fut suivi un an après par une version plus abordable ; le SR-1 qui avait seulement une vitesse maximale de 1/500.

Principales caractéristiques :

Miroir à retour rapide
Diaphragme semi-automatique
Obturateur plan focal horizontal
Vitesse de 1s à 1/1000, pose B
Retardateur

Il existe une version noire de cette appareil, sans doute l’un des Minolta les plus rares et les plus recherchés.
Fournit en standard avec un objectif Rokkor f1:1,8 de 55mm. Cet objectif annonce le démarrage d'une longue lignée d'objectifs à monture baïonnette MC compatible et encore utilisable jusque sur le dernier boîtier non autofocus de la marque : le X-9 (1990).

Petite présentation :




Tout est dans le titre ! Pour ma part je m'appelle Valentin Deloze, j'ai seize ans et je suis accro a la photographie.
Je souhaite donc réaliser un blog-photo exclusivement réservé aux appareils photos reflex de marque Konica-Minolta.