dimanche 5 août 2012

Minolta XD 7 : 

1977 - Réflexe 35mm avec obturateur à rideaux de titane verticaux, B,1s au 1/1000eme, cellule silicium, mode manuel, priorité diaphragme, vitesse et mode programme caché, fonctionnant avec toutes les optiques depuis 1965.  Cet appareil est la base avec laquelle Leitz va realiser les Leica R4, R5 et R6 au fil des années.



Le Minolta XD-7… par où commencer ? Cet appareil est révolutionnaire ! Pas seulement dans la gamme de Minolta, c’est véritablement un appareil révolutionnaire !
 Il a été introduit en 1977 comme fer de lance de Minolta, en remplacement du XE-1. Et tout comme son prédécesseur, il bénéficie du partenariat entre Leitz et Minolta : l’obturateur est également un obturateur Seiko métallique, à défilement vertical. Il donne l’exposition exacte, avec une précision de l’ordre d’un centième de seconde, plus deux vitesse mécaniques : « O » (1/100ème) et pause B (ces deux vitesses fonctionnent même sans pile).

 Afin de servir les performances de l’obturateur, le système de mesure de la lumière a été repensé. Adieu CdS, bienvenue Silicium ! Cette nouvelle cellule possède à la fois une plus grande précision et un meilleur temps de réponse que les cellules CdS. En plus de cela, la cellule effectue une mesure après que le diaphragme se soit fermé mais juste avant que le film ne soit exposé. Inutile de dire que cette mesure est redoutable. Cette approche de mesure de la lumière juste avant que la photo ne soit prise sera retrouvée sur le Minolta CLE.

 En plus du nouvel obturateur et du nouveau système de mesure, le XD-7 est le tout premier reflex multi modes jamais construit ! Jusqu’au XD-7, tous les constructeurs proposaient le choix entre priorité vitesse OU priorité diaphragme, plus éventuellement un mode manuel. Le XD-7 est le premier appareil au monde à proposer A LA FOIS la priorité vitesse et la priorité diaphragme, plus un mode tout manuel ! Ceci est rendu possible par une modification de la monture : la nouvelle monture s’appelle MD, et est nécessaire pour utiliser le mode priorité vitesse.
 La compatibility est cependant totale avec TOUTES les optiques Minolta plus anciennes : il est possible de les utiliser en mode priorité diaphragme (objectifs MC) ou manuel (toutes les optiques).

 Le XD-7 est un boîtier très compact, même aux standards d’aujourd’hui, et il a été si bien pensé que Leitz l’a utilisé comme base pour tous ses reflex, du R4 (1980) au R7, dont la production a été arrêtée en 1997.

 Le viseur du XD-7 est tout simplement merveilleux : il affiche tout le temps la vitesse / le diaphragme selectionné(e) par l’utilisateur (respectivement en mode priorité vitesse / diaphragme), et le diaphragme / la vitesse choisi par l’appareil (respectivement en mode priorité vitesse / diaphragme). Le viseur bénéficie d’une zone de micro prismes et d’un stigmomètre. En plus de cela, le verre de visée est d’un type nouveau : les verres Acute Matte, désormais reconnu comme les meilleurs verres de visée.

 Tout comme le XE-1, le XD-7 offre un grand nombre de caractéristiques haut de gamme : test de profondeur de champ, sabot flash automatique, prise de synchro flash, bague de sur- et sous- exposition, indicateur d’avancement du film, occulteur de viseur… Encore mieux, le XD-7 est motorisable (jusqu’à 2 images/secondes).

 Le XD-7 est non seulement un appareil compact et extrêmement performant, mais il également solide et très fiable. Le problème le plus fréquent est étrange (et peu important, du moins à mes yeux) : le cuir a tendance à rétrécir !



Minolta XD-7 équipé pour la macro : soufflet Auto-Bellows II et 100mm 1:4 Macro Bellows. L'appareil est également équipé du viseur d'angle V (Angle Finder V), orientable à 360°. Au premier plan, le viseur-loupe (Magnifier V), grossissant 2,5 fois, permet une mise au point très précise sur le centre du dépoli. Ces deux viseurs peuvent être très utiles en macrophotographie.


Minolta 110 Zoom : 

1976 - Le premier reflexe pour film 110.  Format 13x17, zoom 4.5/25-50mm.




En 1976, Minolta dévoile un petit appareil réflex utilisant la cartouche 110. Ce format est assez inhabituel pour un réflex, et le look général de l'appareil renforce ce côté singulier.
 Le gabarit du 110 zoom SLR se rapproche d'un "gros" télémétrique, dont l'objectif serait monté sur le fond et non en façade ! Dans la philosophie on est proche du Comet III de Bencini, à la différence que le Minolta se tient à plat, là ou le Bencini se tient vertical.

 Non content d'être le réflex 110 le plus étrange du marché, ce 110 SLR est probablement aussi l'un des plus aboutis techniquement.
 L'objectif est un zoom 25-50 non interchangeable, équivalent à un 50-100 en 24x36, et qui ouvre à f4,5. Il comporte 10 lentilles, et une position macro permet la mise au point à environ 20cm.
 L'obturateur permet des poses de 10s à 1/1000s, ainsi qu'une pose B. La synchro flash se fait au 1/150s. Le Minolta Electroflash 25 est le modèle préconisé avec cet appareil.
 La lumière est mesurée par une cellule CDS, alimentée par 2 piles S-76 qu'on peut remplacer par des LR44. Une compensation d'exposition de +/-2 IL autorise une utilisation plus poussée, et permet également d'utiliser des films autres que les 100 ou 400 iso qui sont seuls à disposer d'une reconnaissance par ergot.

Minolta XE 1 : 

1975 - Réflexe 35mm qui servira de base à Leica pour concevoir le Leica R3. Cellule Cds, modes manuels et priorité diaphragme, obturateur titane Copal 4s au 1/1000eme.


 Le XE-1 est la version européenne du XE. C'est un appareil automatique avec priorité à l'ouverture, à obturateur électronique, et non-automatique comme le proclame la publicité de l'époque. L'exposition est aussi mesurée en mode manuel. Le mode de mesure est le CLC.

 Cet appareil possédait tout ce qui fait le bonheur d'un photographe :

 automatisme débrayable
 correction d'exposition (+ ou – 2 IL)
 témoin de chargement du film
 affichage dans le viseur de la vitesse et du diaphragme utilisés
 test de profondeur de champ (poussoir situé à la base de l'objectif)
 retardateur mécanique
 mise au point facilitée: stigmomètre et microprismes
 volet d'occultation d'oculaire
 contrôle de pile
 interrupteur Marche/Arrêt

L'obturateur est CLS, c'est à dire un Copal Leitz Shutter, développé en commun par Copal et Leitz, avec l'assistance de Minolta. Il est plus simple que le Copal Square S. Il est plus petit, plus léger. Il a donc moins d'inertie et crée moins de vibrations, au point que le relevage manuel du miroir a été supprimé.

 Si à l'insu de l'utilisateur les piles sont faibles, lors du déclenchement le miroir reste en position haute.

 De plus, le XE-1 reste utilisable sans pile sur la synchro X (1/90 s) et la pose B, ce qui deviendra impossible sur des appareils plus récents.

Minolta SRT 303 : 

1973 - Version élaborée du SRT 101, avec télémetre à pan coupé, visualisation du diaphragme dans le viseur et surimpression.



La version chromée du SRT 303 est plus courante que la version noire.

Il est équipé d’un objectif Rokkor PG  1: 1,4 f = 50mm des plus lumineux .

Crapahuteurs, mitrailleurs des couchers de soleil, amoureux des marmottes, artistes composant avec les reflets du glacier en fusion sous un soleil de plomb, ou bucolique à plat ventre , encordé au surplomb pour surprendre le duveteux edelweiss ou le chamois farouche,  tous ceux-là se souviennent de magnifiques clichés et aussi du poids de l’appareil..( 1,5 kg avec le sac TP )

Minolta SR-M : 

1970 - Premier réflexe 35mm avec un moteur intégré au boîtier. Alimentation par 8 piles AA dans la poignée. Pas de posemètre. Obturateur à rideau, B,1s au 1/1000eme.


Premier boîtier SLR Minolta incluant un moteur developpé pour le marché professionnel. Le boîtier ne comporte pas de cellule car à cette époque, la technologie sélenium n'était pas assez rapide pour suivre les variations de lumière à la vitesse maximale du moteur (3 images/s) La poignée détachable comporte un logement pour 8 piles 1,5V type AA ainsi qu'un déclencheur déporté pour faciliter la prise de vue.

Principales caractéristiques :

Miroir à retour rapide
Blocage du miroir
Avance du film motorisée jusqu'à 3 images /s
Rembobinage motorisé avec arrét automatique
Obturateur plan focal horizontal
Vitesses de 1s à 1/1000, pose T-B
Synchronisation flash X & PF

Fourni en standard avec un objectif Rokkor f1,7 de 55mm.

samedi 14 juillet 2012

Minolta Sr-1s: 1967. 

Anachronisme l'année qui suit la sortie du SRT 101, une version modernisée du SR 1, boîtier "bas de gamme" réflexe 35mm à obturateur à rideau.



Le SR-1s est une version "améliorée" du SR-1 produit depuis 1959. Cette version a été lancée par Minolta un an après le lancement du SRT101. C'était en fait une version bas cout pouvant servir de deuxième boîtier bien que ne possédant pas de cellule intégrée (une cellule externe CdS pouvait néanmoins être connectée et couplée à la vitesse grâce à la griffe frontale déja présente sur les versions antérieures). Le boîtier disposait de la forme "moderne" disposant du viseur rectangulaire déja utilisé sur les SRT101 et SRM. Cette version a perdurée jusqu'en 1971 date de sortie du SRT100


 Quelques caractéristiques :
 
 -Miroir à retour rapide
 -Diaphragme automatique
 -Blocage du miroir en position haute

Minolta SR-1 : 1959


Version "grand public" du SLR de Minolta avec une vitesse maximale de 1/500. Ce modèle fut fabriquée de 1959 à 1964 avec différentes "variations" au fil du temps : Changement de coté du marquage, utilisation d'un boîtier plus arrondi sur les versions récentes, boîtier noir, contrôle de la profondeur de champ. La dernière version nommée SR-1s possédait une vitesse maximale de 1/1000 s comme son honorable prédécesseur le SR-2.



 Principales caractéristiques :
  -Miroir à retour rapide
 -Diaphragme semi-automatique
 -Obturateur plan focal horizontal
 -Vitesse de 1s à 1/500, pose B
 -Retardateur

Il était fourni en standard avec un objectif Rokkor f1,8 de 55mm. Cet objectif annonce le démarrage d'une longue lignée d'objectifs à monture baïonnette MC compatible et encore utilisable jusque sur le dernier boîtier non autofocus de la marque : le X-700

Minolta SRT 101: 1966.


Premier Réflexe 35mm avec mesure à travers l'objectif à pleine ouverture (TTL). Obturateur à rideau, B,1s ai 1/1000eme. Mode manuel.


Le SRT 101 a fait date dans l’industrie photographique. Pour la première fois, un fabricant vendait un reflex doté à la fois d’une mesure TTL (Through The Lens, à travers l’objectif) et d’un diaphragme complètement automatique ! Tous les concurrents offraient l’un ou l’autre, mais le SRT 101 fut le premier à combiner ces deux caractéristiques. Cela permet à l’utilisateur de cadrer, faire la mise au point, régler le diaphragme et la vitesse et prendre une photo sans avoir à fermer le diaphragme à aucun moment !

Cela a été rendu possible par une modification de la monture, désormais appelée MC (Meter Coupled : couplé à la cellule). Les optiques plus anciennes peuvent toujours être utilisées, mais il faut alors fermer le diaphragme pour faire la mesure.

L’autre changement d’importance est le système de mesure de la lumière. Non seulement la mesure se fait à travers l’objectif (TTL), mais le système de mesure est très moderne et a été beaucoup applaudi à l’époque : l’appareil n’a pas une, mais deux cellule CdS. L’une d’entre elle fait la mesure sur la partie supérieure de la photo alors que l’autre la fait sur la partie inférieure. La mesure finale est donc une mesure pondérée des deux cellules, et elle est très précise !
En effet, dans de nombreux cas, la partie basse de l’image est plus sombre que la partie haute : la mesure CLC prend ce facteur en compte !

Le viseur est également bien pensé et informatif : le verre de visée est très clair et possède une zone de micro prismes, la vitesse choisie est rappelée dans le bas du viseur alors que les aiguilles de la cellule sont sur la droite.

La qualité de fabrication est extraordinaire. Bien que complexe (plus de 1.000 pièces), l’appareil est composé presque uniquement de métal : sa solidité et sa fiabilité sont devenus légendaires (certains l’appellent « le tank »). Il peut fonctionner dans presque toutes les conditions ; et l’obturateur n’a pas besoin de piles pour fonctionner. Le SRT 101 a un retardateur, un bouton de test de profondeur de champs encliquetable et un bouton de relevage manuel du miroir (sauf sur les derniers modèles).

Le SRT 101 était disponible en finition chromée ou noire, les deux versions sont présentées ici. Les versions noires sont moins courantes que les chromées.

Le SRT 101 est un appareil étonnant, qu’il est – presque – impossible de casser ou de bloquer. Il est parfait pour les débutants (et les apprentis Indiana Jones). L’appareil était vendu à l’époque avec un 58 mm 1:1,4 très ouvert, et il marque le début d’une lignée d’appareils qui ne s’éteindra que 15 ans plus tard.

Minolta ER: 1963.


Réflexe 35mm à objectif fixe Rokkor TD 2.8/45mm et mode automatique grâce au posemètre sélénium.


En 1960, la plupart des fabricants proposaient plusieurs boîtiers SLR 35mm intégrant une cellule. Dans le même temps, Minolta ne proposait que des boîtiers pourvus d'une cellule externe en accessoire comme celle des SR-1 ou SR-3.
Pour combler ce trou dans la gamme, Minolta lança le ER, boîtier incluant une cellule intégrée, mais ce boîtier comportait quelques lacunes, rendant celui- moins fonctionnel et moins flexible, comme le fait de ne pas avoir de retardateur et d'objectif interchangeable.
Pour combler ce dernier point, Minolta proposait, en option, des convertisseurs optiques se vissant sur le devant l'objectif.

Principales caractéristiques :
-Cellule sélénium intégrée (la sélection de la vitesse, détermine l'ouverture)
-Une lampe verte dans le viseur indique la bonne luminosité
-Vitesse de 1/30 à 1/500, pose B
-Objectif f1:2,8 45mm (convertisseurs optiques en option)
-Sensibilité 10 à 400 ASA

Minolta SR-7 : 1962.

Premier réflexe 35mm équipé d'un posemètre couplé au Cds. Mode semi-automatique.


Sorti en même temps que le SR-1 Model V, le SR-7 Model V adopte la même esthétique nouvelle : des angles plus carrés, un fronton réduit et un prisme moins haut, un boîtier moins galbé.
Le logo "Minolta" migre sur la face en triangle du prisme.
Le viseur devient rectangulaire, ce qui sera la norme par la suite sur tous les SRT.

La cellule intégrée n'est pas TTL : la mesure se fait au travers de l'oeil circulaire sur la face gauche de l'appareil. Un poussoir au-dessus des prises de raccordement du flash permet de faire la mesure en éclairage faible. Le bouton des vitesses est couplé à l'échelle des diaphragmes sur laquelle vient se positionner l'aiguille du posemètre. Comme il n'y a encore aucun couplage avec la bague des diaphragmes, il faut reporter la valeur lue sous l'aiguille sur l'objectif, et faire, le cas échéant, les corrections voulues, notamment en cas d'utilisation de filtre.

Le bouton "on/off/BC", qui se retrouvera ensuite sur tous les SRT, fait ici son apparition, mais le contrôle de pile (BC) ne donne aucune indication dans le viseur : l'aiguille du posemètre, visible sur le dessus de l'appareil, vient au regard d'un point rouge quand la pile est pleine.

Les autres caractéristiques sont celles qui seront désormais classiques dans la gamme reflex Minolta :

- Obturateur toile à défilement horizontal.
- Vitesses de 1s à 1/1000 ème, pose B
- Synchro flash au 1/60, prise X et FP
- Mise au point sur microprismes.

Toujours dans la série des SR, le Minolta SR-3 :

A la fin des années 50, le SR-2 était un boîtier techniquement très en avance mais excessivement onéreux,pourtant il n'incluait pas la possibilité de connecter une cellule, alors que ses concurrents possédaient déja cette fonction.
En 1960, Minolta décide de lancer le SR-3 avec en option la possibilité de connecter une cellule sélénium sur un clip.


Deux versions ont été produites :

 -La première version sortie en 1960, possède un diaphragme semi-automatique, ainsi qu'un stigmomètre.
 -La version la plus récente, sortie en 1971, posséde un simple dépoli ainsi que le retour automatique du diaphragme à pleine ouverture après le déclenchement.

Minolta a aussi modifié ses optiques Auto-Rokkor, pour prendre en compte cette fonction.

Principales caractéristiques :

Miroir à retour rapide
Diaphragme semi-automatique ou automatique dépendant du modèle.
Obturateur plan focal horizontal
Vitesse de 1s à 1/1000, pose B
Retardateur

Fourni en standard avec un objectif Auto-Rokkor f1,8 de 55mm.

Le premier reflex crée par Minolta :

Minolta SR-2: 1958.

Premier réflexe 35mm Minolta. Miroir à retour instantané et diaphragme automatique. Obturateur à rideau B, 1s au 1/1000eme. Inaugure la baïonnette Minolta.

Premier boîtier SLR développé par Minolta pour concurrencer Asahi. Curieusement cette version s'appelait SR-2, mais à cause de son prix fut suivi un an après par une version plus abordable ; le SR-1 qui avait seulement une vitesse maximale de 1/500.

Principales caractéristiques :

Miroir à retour rapide
Diaphragme semi-automatique
Obturateur plan focal horizontal
Vitesse de 1s à 1/1000, pose B
Retardateur

Il existe une version noire de cette appareil, sans doute l’un des Minolta les plus rares et les plus recherchés.
Fournit en standard avec un objectif Rokkor f1:1,8 de 55mm. Cet objectif annonce le démarrage d'une longue lignée d'objectifs à monture baïonnette MC compatible et encore utilisable jusque sur le dernier boîtier non autofocus de la marque : le X-9 (1990).

Petite présentation :




Tout est dans le titre ! Pour ma part je m'appelle Valentin Deloze, j'ai seize ans et je suis accro a la photographie.
Je souhaite donc réaliser un blog-photo exclusivement réservé aux appareils photos reflex de marque Konica-Minolta.